Pour un printemps social 2018

Le 22 mars il y a eu une grève massive des fonctionnaires pour la défense des services publics mais il y a aussi :

Aux yeux du gouvernement, tous les salariés seraient-ils des « privilégiés » ? Les services publics seraient-ils des « privilèges » ? Mais dans quel intérêt la « révolution » annoncée dans un livre programmatique par l’actuel président de la république devrait-elle abolir ces « privilèges » et mettre à mal ces « privilégiés »? S’agit-il de mettre à sac le pacte social et républicain au nom des traités européens écrits sur l’autel de l’austérité pour le seul bénéfice de quelques « premiers de cordée » ? Le dénominateur commun à toutes ces luttes existent : c’est l’opposition à la politique néo-thatchérienne en marche pour fouler au pied les principes de notre modèle social et écraser les bourgeons de la contestation. Tous les arbres, toutes les plantes ne fleurissent pas le même jour, mais n’en annoncent pas moins le printemps. Le printemps social 2018 est là. Enraciné dans le fatalisme, le repli, la complaisance, la peur ou le mal être, il porte l’espoir de ceux qui relèvent la tête, retroussent leurs manches et prennent la parole. Il ne nous reste qu’à prendre confiance en réveillant les consciences. Les acquis sociaux sont des fruits d’une seule nature : celle de nos luttes !