Le 9 mai, tous en grève contre la destruction de la Fonction Publique !

Tous en grève jeudi 9 mai pour sauver le statut de fonctionnaire, pour défendre notre régime de retraite et pour le retrait de la loi Blanquer.

A LILLE : Manifestation régionale, rassemblement à 14h30, Porte de Paris

C’est un fait rare : l’ensemble des fédérations de Fonctionnaires, FO – CGT – FSU – SOLIDAIRES – UNSA – CFDT – CFTC – CGC appellent tous les fonctionnaires à la GREVE contre le projet de loi dit « de transformation de la Fonction Publique ».

Ce projet de loi conduit à détruire la fonction publique

  • en s’attaquant au statut avec la suppression du contrôle des CAP sur le déroulement de carrière et les mutations et la suppression des CHSCT
  • en permettant de supprimer des emplois et d’accroître les recrutements sous contrat avec notamment des contrats de projet
  • en permettant de privatiser des pans entiers des services publics au détriment des usagers.

Pour consulter l’appel commun intersyndical

Le Président Macron prétend avoir entendu la colère qui monte dans le pays mais il maintient toutes ces mesures dont un des objectifs et d’arriver à supprimer 120.000 postes dans un premier temps.

La Loi Blanquer, bien mal nommée « Ecole de la confiance » se place complètement dans ce cadre. Quelques exemples suivent.

1/ La deuxième heure supplémentaire non refusable améliorerait notre pouvoir d’achat ?

Ce n’est pas ce que veulent les personnels, ils veulent une augmentation générale de la valeur du point d’indice d’au moins 18% pour rattraper les pertes subies depuis 2000. Le retrait de PPCR qui les met sous le joug de l’évaluation, des appréciations pérennes avec le retard engendré dans l’obtention du salaire maximum. Il faut que le ministre comprenne bien que les professeurs ne se laisseront pas faire. Personne ne veut des obligations de service qui deviennent pour un certifié 18 heures plus 2 heures, ou 15 heures plus 2 heures pour un agrégé.

Petit à petit, le ministre augmente le temps d’enseignement devant élèves. C’est encore une nouvelle injonction ministérielle qui augmente le temps de service, le nombre de classes, de copies, de conseils de classe, etc.

Non, pour le SNFOLC, la deuxième heure supplémentaire n’est pas une amélioration du pouvoir d’achat, c’est une mesure qui contribue à justifier la non augmentation du point d’indice, accompagne le plan Darmanin et son projet de transformation de la Fonction publique où la part de la rémunération alignée sur l’indice baisse et donc le montant de la pension, où la part des primes et du salaire au mérite augmente.

Le tract en entier

2/ Formation continue : le ministère veut mettre en place des formations obligatoires sur le temps des vacances ! Et il ne vous demande pas votre avis !

Lors d’un groupe de travail le 3 avril, la direction générale des ressources humaines (DGRH) a indiqué la volonté du ministre d’ouvrir par un nouveau décret la possibilité d’organiser de la formation continue sur le temps des vacances.

La DGRH a indiqué que suite à la mise en œuvre de la spécialité numérique et informatique, il y avait un nouveau besoin et que les modalités actuelles d’organisation de la formation continue ne permettaient pas d’y répondre.

Pour lire le communiqué

3/ Réforme du lycée : « remuscler » le baccalauréat ?

C’est ce que le ministre osait prétendre. Mais la durée, la composition et l’organisation de ces épreuves suffisent à comprendre que le Baccalauréat façon Blanquer n’a plus rien à voir avec les épreuves terminales qui permettaient à l’élève de développer ses connaissances et sa réflexion.

Comment ne pas penser qu’aligner ces épreuves sur la durée de celles du DNB n’amène à déconsidérer le Baccalauréat ? Comment préparer les élèves à ces épreuves avec moins d’heures de cours, moins de dédoublements, des effectifs par classe qui explosent ? Le ministre met les enseignants en difficulté et impose une baisse des exigences pédagogiques.

Pour tout savoir sur les nouvelles épreuves

Info MUT INTRA 2019 : validation des barèmes.

Vous pouvez consulter et, au besoin, contester le barème retenu par les services du rectorat sur SIAM via I-Prof par le portail Eduline jusqu’au 10 mai inclus.

Vous avez également jusqu’au 10 mai pour modifier ou annuler votre demande (voir arrêté académique.)

Les voeux et barèmes seront vérifiés et validés entre le 13 et le 15 mai lors des Groupes de Travail paritaires réunissant les organisations syndicales représentatives et les services du rectorat.

Pour tout toute question, tout problème relatif à votre demande de mutation, et spécialement sur votre barème, contactez-nous !

Il est toujours temps de nous transmettre une copie de votre dossier pour un suivi complet.